Intention

La nature est dévastée.
L’humanité dérive.
L’homme est dépassé.
L’enfance est sacrifiée.
L’information circule et bouscule, mais laisse indifférent.
Le temps passe.
Qu’est-ce qui entraîne le monde dans son horreur et son entêtement ?
Sans doute l’homme lui-même.
Mais que faire, comment sortir le monde de cette spirale morbide ?
Toutes les réponses sont dans l’enfant, l’ado, l’adulte et le vieillard.
Elles sont des cris, des coups, des larmes dans des yeux.
Elles sont des choses qu’on ne dit pas, des choses qu’on oublie, des choses qu’on refuse de voir.
Toutes les réponses sont accessibles comme dans un livre ouvert.
Seulement pour les comprendre, et s’orienter vers la paix, il faudra
accepter de voir celui que l’on a le plus oublié, celui à qui on fait subir
les pires humiliations, mais que l’on glorifie comme l’être le plus cher,
son enfant.
Et il faudra le regarder, l’écouter et l’accueillir avec humilité.
Il faudra accepter de tout remettre en question pour construire une
nouvelle éducation, une éducation pour la paix, entre les nations, entre
les hommes, entre les hommes et les enfants.

Dans un long monologue qui retrace sa vie, un homme, du lendemain de sa naissance à l’aube de sa mort, nous raconte et nous montre ce qu’il a appris.
Chacun se défend et s’accuse.
Les minutes s’écoulent comme dans un sablier.
Le passé est présent.
Le monde tourne encore, les vieux meurent encore, les enfants naissent
encore.
Le soleil sèche et réchauffe l’air d’une journée d’automne.
Le chemin se resserre, l’heure de la fin approche, une barque s’éloigne.

Le monologue, les textes, sont inspirés d’une philsophie commune, celle de la vie. Maria Montessori, médecin, spécialiste de l’enfance, Christiane
Olivier, psychanaliste, Jean-Marie Pelt, Biologiste, en arrivent tous à la
même conclusion : les solutions à toutes nos déviations sont enfouies dans l’enfant. Toute la richesse de l’homme est là, en un monde encore
inexploré. Leur champs d’actions et leur recherches, pourtant éloignées
dans l’approche, se retrouvent dans le fond. Le fond de l’homme lui-même.
Et dans le texte, l’environnement, l’inconscient et la morale
s’entrechoquent pour former un tout.
Les résultats sont alarmants, l’avenir peut très vite sombrer, et la barque dérive.
Le dernier siècle est balayé, depuis Montessori (dates ) jusqu’à nos jours.
Ses constatations, ses théories et son message, se tissent et se dissolvent dans ceux de nos contemporains. Les générations se succèdent et évoluent, elles étendent leur vision, elle mûrissent et proposent.
Les guerres, charnières, rythment les ages. L’espoir.

Romuald WEBER

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