On est beaucoup à avoir besoin que ce système change, et là on voit des gens qui s’organisent, et qui construisent quelque chose qui apparaît tellement naturel, évident, qui s’impose à nous comme une vraie solution pour demain.

Une preuve de plus que le changement c’est à nous de le faire, pas d’attendre que d’autres le fassent pour nous. De créer des groupes, des tribus, des associations, des fédérations et de faire des petits pas vers un monde plus juste, plus coopératif, plus fraternel.

Les films ne peuvent sans doute pas changer le monde, mais ils peuvent provoquer de la pensée, déclencher des envies, réparer des injustices.

FOOD COOP, est sorti au Cinéma en France le 2 Novembre 2016, en Belgique le 7 Mars 2017, et actuellement en Espagne, Italie et Canada !!!Le film vient de passer la barre de 33 000 spectateurs en salles de Cinéma en France !
33 000 personnes ont été remuées par le film et certains ont même été jusqu’à créer ou s’engager dans un projet similaire…
De 8 projets de supermarchés coopératifs en France en Septembre 2016, on est aujourd’hui à une cinquantaine de projets !!!
C’est dingue !

Merci à nos partenaires sans qui cela ne serait jamais arrivé. Sans votre motivation, votre engagement, vos initiatives, le film n’aurait pas eu cet impact. Merci aux équipes de Supercoop Bordeaux , Scopéli à Nantes, Otsokop à Biarritz, La Cagette à Montpellier, SuperQuinquin à Lille, Super Cafoutch à Marseille, L’éléfàn à Grenoble, La Meute.coop en Pays de Grasse, ALPAR à Annecy, Demain à Lyon, Breizh’i Potes à Rennes, La Chouette Coop à Toulouse, la Fourmilière à Saint Etienne, et bien sur à tous les membres de Coopérative La Louve à Paris !!!

Merci aux gens des associations Slow Food France, Brin de Paille, Incroyables Comestibles France, Mouvement Colibris, Les Amis de la Conf’’, Université Populaire De Permaculture, les journaux Politis.fr, Alternatives économiques, Socialter qui nous ont tous donné un grand coup de main !

Toutes les infos sur www.foodcooplefilm.com avec les villes et les cinémas, le matériel (affiche, dossier de presse, film-annonce) et sur notre page facebook, allez y voir, likez, partagez, aaaaaaidez nous !!!

Pour aller plus loin…

Nichée dans les entrailles de New York qui, pour beaucoup, incarne aussi bien les gloires que les horreurs de l’esprit capitaliste, se trouve une institution extrêmement prospère, tout aussi américaine, et certainement plus performante que Wall Street mais, dont le but est entièrement non-lucratif.

Cette institution c’est la Park Slope Food Coop – la coopérative alimentaire de Park Slope – qui, en cette période de récession économique, connaît une croissance éblouissante. Elle est un lieu dynamique, à la croisée des courants culturels.

La Park Slope Food Coop a ouvert ses portes en 1973 et comptait dix membres.
Elle s’inscrivait dans une vague de création de « coopératives alimentaires hippies » très nombreuses à l’époque. Il s’agissait de donner quelques heures de travail chaque mois en échange de quoi les membres pouvaient bénéficier de prix quasiment de gros sur de nombreux aliments de base, le plus souvent en vrac. À cette époque, le style de cuisine allait de pair avec ce type de commerce qui se voulait naturel, hippie, une cuisine à la fois anti-industrielle et anti-gourmet. Riz brun, avoine, poivre de Cayenne.

Pendant les années 1980, la plupart de ces petites coopératives ont fini par disparaître, et celles qui ont survécu sont presque toutes devenues des « coopératives de consommateurs », l’adhésion ne s’y faisant plus sur la base du travail bénévole, mais sur celle d’un droit d’inscription contribuant au capital du magasin. Le résultat fut que le prix de la main-d’oeuvre a alors alourdi le prix de revient des aliments achetés par ses membres. Pour ces magasins, ce changement était nécessaire pour s’adapter au climat moins idéaliste et plus orienté vers la réussite professionnelle des années 1980.

La Park Slope Food Coop fait exception en ce qu’elle maintient toujours cette obligation de travail, tout en devenant, au fil des années, la plus grande coopérative autogérée des Etats-Unis. Actuellement plus de 16.000 membres donnent 3 heures de travail par mois pour, en contrepartie, avoir le droit d’acheter une alimentation de très haute qualité à des prix extrêmement bas.

Tenir les caisses, la manutention, le ménage, la réception des marchandises, tout le travail nécessaire au fonctionnement de la Coop est accompli bénévolement par ses membres à hauteur de 75% de la totalité des taches à fournir.

La coordination d’une main-d’œuvre bénévole si massive est un travail colossal affiné par tâtonnements successifs pour devenir un système fonctionnel et innovant, quoique parfois chaotique du fait qu’il doit constamment s’adapter à de nouveaux problèmes ou réussites. On peut dire sans exagération que la PSFC constitue l’une des expériences socialistes les plus longues et les plus abouties des Etats-Unis.

Nous verrons vivre cette véritable institution qu’est devenue la Park Slope food Coop , son fonctionnement, ses multiples règlements. Nous suivrons les bénévoles, les réunions toujours très animées, les critiques apportées, les réflexions sur les tensions sociales aux Etats Unis. Nous verrons comment l’esprit enthousiaste qui anime la Park Slope Food Coop représente un potentiel de changement et comment la participation à la Park Slope Food Coop apprend viscéralement la démocratie aux gens qui la fréquentent.

Tom Boothe

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