Albert, 62 ans, est fou de vélo. Paulette, 65 ans, aime la bicyclette.
Mais alors qu’Albert souhaite aller toujours plus vite, Paulette refuse d’accélérer. Il lui offre alors une bicyclette électrique.
Mais on naît bicyclette ou vélo, c’est presque politique.
Et Albert va comprendre qu’il a dépassé les bornes.

Le mot du producteur

La manière d’aborder cette adaptation à travers une histoire d’amour, parait aux premiers abords,
classique, et l’histoire en elle-même, prévisible ; puis, de Roxane, vient cette idée, ces mots : ce sera
l’histoire d’une relation dans laquelle deux personnes iraient à des allures différentes – à bicyclette
et à vélo – et finiraient par abimer leurs sentiments et in fine user leur relation. Des mots simples,
d’observation du quotidien, agencés avec brio, Roxane s’en enrichit. Elle puise la quintessence du
texte de Philippe Delerm pour composer cette douce ode à l’amour et à la simplicité de la vie.

Note d’intention de la réalisatrice

Après une première phase d’amusement sur la légèreté et le r ythme du texte de la nouvelle La
bicyclette et le vélo de Philippe Delerm, mes lectures répétées m’ont ouvert peu à peu la voie à
une interprétation plus personnelle. Les mots qui concluent cette nouvelle m’ont particulièrement
émue et ont résonnés en moi : « Mais les vélos doivent renoncer à cette part d’eux même pour aimer,
car on est amoureux qu’à bicyclette ». Elle exhale une partie de cette vérité que l’on côtoie toute
notre vie, quelque chose de doux et d’amer, une nostalgie du soi, un renoncement pour quelque
chose de plus grand. Elle me ramène à un constat personnel et pragmatique, qu’en effet à deux,
on ne peut pas passer son temps à accélérer dans son coin sans abîmer l’autre.
Dans ce film, le parti pris est d’exprimer cette divergence en partant d’un point commun qui est
incarné par la pratique du vélo, et de reprendre le texte de Deler m comme un fil conducteur.
Ce sera donc l’histoire de Paulette et d’Albert, qui ont échangé leurs premiers baisers de jeunesse
en faisant des ballades : à vélo pour l’un, à bicyclette pour l’autre ; et qui ont vieillit ensemble.
Albert, le grand père, porte la nostalgie d’une course qu’il terminera toujours à la deuxième place,
d’une performance qui ne sera jamais atteinte, et une quête effrénée pour maintenir son corps à
l’écart du vieillissement, du temps. Cela passe par une augmentation technologique : sa montre
connectée.
Paulette, elle, est en paix avec elle-même. Elle jouit du bonheur simple de sa vie, de son quotidien.
Elle va à son rythme et n’entend accélérer sous aucun prétexte.
Leur amour se désynchronise.Paulette ne veut et ne peut pas accélérer. Albert doit ralentir, s’il veut pouvoir l’aimer.
La nouvelle de Delerm me permet donc de parler avec douceur et tendresse de ce couple qui
n’avance plus au même rythme, et d’aborder l’acceptation de la vieillesse.

Générique de fin

Paulette

Céline Ronté

 

Albert

Michel Vuillermoz

 

Maurice

Rody Benghezala

 

Réalisation

Roxane Campoy

 

Musique originale

Stéphane Gassot

 

Produit par

Benoît Ayraud

 

d’après le texte de Philippe DELERM

« La bicyclette et le vélo »

Tirée du recueil

« La première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules »

Editions Gallimard © 1997

 

Storyboard

Marine Varguy

Roxane Campoy

 

Lead Animation et Layout Animation

Pauline Champetier

 

Layout Décors

Nina Ramsey

Roxane Campoy

 

Rough Animation

Bertrand Ney

Noumi Thiriet

 

Fx 2D animation

Marine Pommereul

 

Stage animation

Clara Jordan

Francesca Lowney-Piazzalunga

 

Clean animation

Roxane Campoy

 

Direction des acteurs

Céline Ronté

Roxane Campoy

 

Renfort animation

Sandy Lachkar

 

Gouache décors

Roxane Campoy

 

Assemblage numérique

Kévin Gachet-Thai

Roxane Campoy

 

Mixage

Adam Wolny

 

Montage image

Catherine Aladenise

Roxane Campoy

 

 

Ingénieur du son bruitage

Louis Beri

 

 

Gouache décors

Roxane Campoy

 

Studio enregistrement voix

Studio Maïa

 

Montage son

Christian Cartier

 

Bruitage

Claire André

 

Étalonnage

Pascal Bourgeois

 

Violon

Florian Holbe

Geoffrey Holbé

 

Violoncelle

Paul-Marie Kuzma

 

Alto

Clara Lefèvre-Perriot

 

Piano

Stéphane Gassot

 

Studio montage son

Le Fresnoy – Studio national des arts contemporains

Responsable des moyens son

Blandine Tourneux

Adjoint responsable des moyens son

Antoine Sugita

 

Studio enregistrement bruitage & mixage

Céline Pagny & Mehdi Ghemari

au Studio Belleville

 

Enregistrement et Mixage musique

Rémi Barbot

à Obsidienne Studio

 

Laboratoire post-production vidéo

Studio Transperfect Media

 

 

Ingénieur du son voix

Etienne Lanxade-Ronté

 

Studio d’animation

L’atelier Les Requins Citrons

Cellofan’ : Margot Renard

 

Production déléguée
Isabelle Chesneau
Benoît Ayraud
Marc Boyer
Hernan Mazzeo
Christian Pfohl

Studio d’animation

 

Projet accompagné en atelier d’écriture Pictanovo 


Avec la participation de FRANCE TELEVISIONS

Direction du cinéma, des fictions internationales et jeunes adultes

Pôle Court Métrage – Christophe TAUDIERE

 

Avec le soutien de Pictanovo, images en Hauts de France


Avec le soutien de la région Hauts de France et en partenariat avec le CNC

Avec le soutien de la Procirep et de l’Angoa

Avec le soutien du
Centre National du Cinéma et de l’image animée

Remerciements

À mes parents, mes petites sœurs, à mon fiancé d’un soutien infaillible,

mon Timtim, à toute ma famille, à Laurianne, les copains de l’atelier,

toutes les personnes qui ont travaillé sur le film.

Graziella Dispenseri, Pauline Parent, Jérôme Allard,

Aziza Kaddour, Nadia Le Bihen, Antonia Cangemi,

Laurie Guillois, Magali Jammet, Charlotte Menet,

Younes Jama, Morad Kertobi , Hassan Legzouli

 

Avec une pensée toute particulière pour notre ami Marc Boyer

 

 

© Lardux Films – MMXXIV
visa d’exploitation n° 158 341

ISAN n° 0000-0005-8A17-0000-C-0000-0000-1
Tous droits réservés