À la demande de son père, Coline retourne dans sa chambre d’enfant pour faire le tri dans ses affaires.

Les différents objets qu’elle y trouve la plongent dans les souvenirs de son enfance. Parmi eux se détachent ceux qui l’ont marquée jusqu’à aujourd’hui.

Ce n’est pas toujours facile de se replonger dans le passé. Mais tu es très courageuse, tu l’as toujours été.

Papa Philippe
Le mot du producteur

Câline est un de ces films qui vous prend aux tripes par la manière dont il aborde son sujet. Ce sujet, l’inceste, est habituellement traité au cinéma comme il est subit dans la vie. Parce qu’il est trop souvent tut,  il rejaillit à travers la violence qu’il a suscité (à force d’étouffement). Et parce que le cinéma est un véhicule cathartique et que le trauma causé par cette épreuve resurgit comme les personnes l’ont subit, cela donne des histoires qui finissent mal.

Ici plutôt que de combattre œil pour œil, la violence est détournée et absorbée par l’amour d’une mère, par le pardon d’une fille/sœur.  L’on ne se tait pas, on se parle.

C’est toute la beauté de cette histoire et de ce que Margot a à nous raconter et nous transmettre. Pas d’énième Festen, Margot fait de sa Câline l’histoire de l’évolution d’une petite fille en jeune femme, et tout ce que cela charrie dans sa vie : un condensé de vécu.

Co-production Lardux Films – Zorobabel, et RTBF avec la participation Arte France
Grand prix festival Anima de la fédération Wallonie Bruxelles 2022

 

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